Description

Institué par la loi du 10 mars 2010, le Service Civique permet à des jeunes de 18 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap), de réaliser une mission d’intérêt général au sein d’une organisation à but non lucratif ou d’une structure morale de droit public (État, collectivités territoriales, etc.). D’une durée minimum de 6 mois et de 12 mois maximum, le Service Civique est un engagement volontaire.

Ce premier baromètre régional du Service Civique à l’international et en réciprocité a pour objectif de dresser un état des lieux de ces dispositifs en Bourgogne-Franche-Comté. Encore méconnus et peu utilisés par les structures de Bourgogne-Franche-Comté, le Service Civique à l’international – dont la majorité du temps de mission sera réalisé à l’étranger – et le Service Civique en réciprocité – qui sera réalisé en France par un jeune volontaire étranger venu spécifiquement pour cela - représentent encore une part très marginale du Service Civique en région : en 2022, seuls 4,3 % des 3260 missions de Service Civique réalisées en Bourgogne-Franche-Comté rentraient dans l’un de ces deux cadres dont 2,2 % de Services Civiques à l’International, soit 73 missions (source : DRAJES BFC).

Pourtant, l’impact d’une mobilité à l’international bien encadrée sur le parcours d’engagement des jeunes n’est plus à démontrer : elle favorise l’engagement citoyen, l’ouverture au monde et aux autres, l’acquisition de nouvelles compétences, le savoir-être, l’employabilité, etc. Le Service Civique à l’international et en réciprocité constitue en somme un levier efficace pour favoriser le « vivre-ensemble » et préparer les jeunes aux enjeux et aux mutations à venir de nos sociétés. Mais alors comment analyser cet apparent décalage entre l’impact important de ces dispositifs et le faible nombre de missions encore concernées ? Est-ce là une question de moyens financiers, un enjeu d’ingénierie au sein des structures d’accueil en région ou simplement une question de priorité politique ou stratégique ? À travers ces questionnements se retrouve le second objectif de ce baromètre qui consiste à mieux comprendre les tendances, les freins et les opportunités pour le déploiement de ce dispositif en région.