Dans les pays à faibles revenus, notamment en Afrique subsaharienne, les habitants des zones rurales, des petites villes où des périphéries urbaines sont particulièrement concernées par le manque d’accès aux services essentiels.
En France, parmi divers outils permettant d’agir en faveur de la coopération et la solidarité internationale, les collectivités territoriales et établissements publics français peuvent mobiliser plusieurs dispositifs spécifiques dans le domaine des services de base : le 1 % Eau (2005), le 1 % Énergie (2006) et le 1 % Déchets (2014). Disposant de règles spécifiques, leur principe est commun : permettre aux collectivités et établissements publics français de consacrer jusqu’à 1 % des recettes liées localement à la mise en oeuvre du service à des actions internationales en faveur des pays en développement.
En Bourgogne-Franche-Comté, si quelques collectivités territoriales sont mobilisées, elles restent encore peu nombreuses et la grande majorité d’entre elles connaissent peu (ou pas) le fonctionnement de ces dispositifs. Par ailleurs, plusieurs dizaines d’associations de solidarité internationale sont engagées sur ces sujets et peuvent faciliter la mise en oeuvre de projets de terrain. Cependant, elles rencontrent parfois des difficultés à nouer des partenariats avec les collectivités territoriales françaises et à intervenir de façon transversale sur les trois thématiques pour plus d’efficacité et de cohérence dans leurs interventions.
Pour répondre à toutes ces problématiques, BFC International a choisi de consacrer la dixième édition de son périodique Interfaces aux enjeux liés aux trois 1 % et à leur transversalité. Ce numéro propose, entre autres, des présentations des dispositifs 1 % (création législative et réglementaire, modalités de mise en oeuvre), du projet « Les 1 % Solidaires au service des initiatives des organisations de la société civile », ainsi que des témoignages d’acteurs de la région engagés dans des actions comprenant un ou plusieurs 1 %.